Je suis né en 1955 et c'est ma femme qui m'a fait découvrir la photo en 1975.

J'ai acheté mon premier reflex en 1977 et nous avons développé et tiré nos photos dans un petit labo installé dans le sous-sol de la maison. Du noir et blanc d'abord, puis des tirages couleurs avec le procédé Cibachrome. Nos sujets : la famille, nos enfants, nos voyages, des portraits ...

Bien qu'ayant toujours aimé les activités nature, randonnée, jardinage, fleurs, observation des oiseaux, ce n'est que tardivement que nous développons une passion pour la photo nature avec l'achat d'un objectif macro. La généralisation de la photo numérique favorise également cette passion. 

Mes premières photos d'oiseaux seront réalisées avec le 100mm macro sur trépied et avec une télécommande. Avoir l'oiseau net et en gros plan c'était déjà une réussite !

Par la suite j'ai investi dans un zoom 75/300 et je me positionnais à côté des mangeoires du jardin derrière les vitres de la voiture. C'était déjà mieux ! C'était en 2010. 

La mangeoire c'est bien l'hiver, mais au printemps quand les oiseaux chantent partout dans les prés et les bois, comment les photographier ? C'est un autre défi !

Alors dans les environs de la maison je me suis construit quelques petits affûts avec des branches et des fougères, j'ai des fois passé des heures à attendre, souvent vainement, qu'un oiseau veuille bien se poser pas trop loin de moi, et j'ai pu faire quelques rares photos. Ce n'était pas encore ça !

J'ai alors passé beaucoup plus de temps à parcourir les prés, les lisières, les friches avec ma paire de jumelles. J'ai aussi fait quelques sorties ornithologiques guidées, j'ai appris à écouter et à reconnaître quelques chants d'oiseaux. Ainsi j'ai commencé à repérer des oiseaux qu'on remarque peu mais qui pourtant sont toujours là au moins aux beaux jours : tarier pâtre, pie-grièche écorcheur, pouillot véloce. 

Il restait maintenant à pouvoir les approcher suffisamment pour les photographier, car je n'envisageais pas la photo d'oiseaux autrement qu'en cadrage serré !

En 2011 j'ai acheté une tente-affût, un trépied, un petit siège pliant et avec tout ça dans un sac à dos je suis parti arpenter la campagne environnante. Je me rappelle encore l'émotion quand j'ai pu observer et prendre en photo une pie-grièche écorcheur pour la première fois ! C'était un exploit pour moi !

En 2012 je me suis construit un affût flottant, il n'y a rien de tel que la prise de vue au ras de l'eau pour mettre en valeur les oiseaux qui évoluent sur les plans d'eau.

J'ai également commencé à prendre un peu de recul par rapport à mes sujets favoris, à les photographier dans leur environnement, là encore c'est un autre challenge, beaucoup plus difficile de faire une belle photo avec des cadrages plus larges !

Depuis fin 2013 j'habite dans le Périgord, à côté d'Excideuil, sur les bords d'une petite rivière, la Loue.

Je photographie toujours les oiseaux, avec toujours une préférence pour les oiseaux de la rivière, mais je suis maintenant davantage tourné vers un style de photo avec un parti pris esthétique affirmé et moins naturaliste. La photographie des oiseaux est une passion exigeante, il faut beaucoup d'heures d'observation, de repérage, de préparation pour réaliser la photo souhaitée, quand on y arrive ... car on rentre souvent bredouille. Il ne suffit pas d'avoir tout préparé : l'affût, la position par rapport au soleil ... il faut aussi que l'oiseau vienne se poser à l'emplacement prévu, et ça c'est jamais gagné !

Depuis 2015 je photographie aussi fleurs et insectes, pas vraiment de la macro, plutôt de la proxy, toujours en essayant de privilégier les ambiances. Ce sont des sujets plus accessibles que les oiseaux. 

Toutes les photos que je présente ici ont été faites dans les environs immédiats d'Excideuil, parfois à moins de 500m de la maison, nul besoin d'aller très loin pour photographier des merveilles.

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Bonne visite !

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Daniel